INEA
Urbyn nous a aidés à réduire au maximum le taux d’enfouissement des déchets de notre parc immobilier.
Urbyn accompagne INEA dans l’optimisation de la gestion des déchets produits sur son parc
INEA, spécialiste de l’immobilier tertiaire en Régions et leader du Green Building, a choisi de s’engager activement pour réduire l’impact des déchets générés sur son parc immobilier, en accord avec les principes de l’économie circulaire. Pour atteindre cet objectif, INEA s’est rapprochée d’Urbyn, expert en optimisation de la gestion des déchets.
Grâce à cette collaboration initiée en 2021, INEA a atteint en deux ans un premier objectif majeur : la réduction de la part des déchets traités en enfouissement de 25% à 13%, un taux aujourd’hui incompressible, démontrant ainsi l’efficacité de cette démarche d’optimisation environnementale.
Karine Dachary, Directrice générale adjointe d’INEA, et Marine Coletta, Chargée de projet chez Urbyn, nous expliquent comment cette collaboration a permis de faire des avancées significatives dans la gestion durable des déchets sur les sites d’INEA.
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi, en tant que propriétaire non-occupant, INEA a choisi de s’impliquer activement dans la gestion des déchets produits sur ses parcs immobiliers ?
Karine Dachary. – Bien sûr. Foncière INEA, en tant que propriétaire non-occupant de ses immeubles, n’est pas directement responsable des déchets produits sur son parc immobilier. Cependant, nous avons estimé qu’il était de notre devoir de jouer un rôle majeur en la matière. D’abord en amont, en fournissant à nos locataires les moyens de favoriser le tri sélectif, et ensuite en aval, en vérifiant le traitement final réservé à ces déchets.
Nous avons découvert qu’il y a trois types de traitement possibles : dans le meilleur des cas, le recyclage (la valorisation matière) ; sinon l’incinération (la valorisation énergétique) ; et dans le pire des cas, l’enfouissement. Après avoir pris conscience de cet enjeu, nous avons décidé d’inscrire l’optimisation de la gestion des déchets produits sur notre parc immobilier comme l’un des neuf engagements de notre feuille de route RSE 2021-2025.
Quel a été le point de départ de votre collaboration avec Urbyn ?
Il a d’abord fallu dresser un état des lieux. Pour cela, nous avons commencé à collaborer dès 2021 avec la société Urbyn. Leur mission était de quantifier les déchets produits sur notre parc, d’identifier leur typologie, et surtout de déterminer leur traitement final. Nous avons alors découvert que 25% des déchets produits sur nos parcs immobiliers étaient enfouis. Ce chiffre nous a fortement interpellés et nous a poussés à fixer un premier objectif : abaisser au maximum ce taux d’enfouissement. Nous avons donc établi un plan d’action avec l’aide d’Urbyn et en collaboration avec nos property managers pour atteindre cet objectif.
Concrètement, comment avez-vous travaillé avec INEA pour atteindre ces objectifs ?
Marine Coletta. – Une grande partie de notre travail a consisté, et consiste encore, en la collecte de données auprès des property managers, des locataires et des prestataires de gestion des déchets. Ce travail de collecte de données a porté ses fruits, puisque nous avons désormais 95% d’informations réelles sur les traitements des déchets.
L’analyse de ces données fiables nous a permis de cibler des actions à fort impact. Premièrement, nous avons changé les contrats de traitement des déchets en enfouissement pour qu’ils soient convertis en valorisation énergétique. Deuxièmement, nous avons proposé une refonte du système de gestion des déchets sur certains sites problématiques.
Quels ont été les résultats concrets de ces actions ?
Ces actions nous ont permis, en 2023, d’atteindre le premier objectif : la part des déchets traités en enfouissement est passée de 25% à 13%.
Ce taux de 13% est quasiment incompressible chaque année. Il reste cependant des contrats de Property Managers, notamment pour des immeubles situés dans la région de Marseille, où les déchets sont encore traités en enfouissement. Malheureusement, dans cette région, les incinérateurs sont saturés et inaccessibles aux entreprises. Enfin, même lorsque les déchets sont incinérés et valorisés énergétiquement, il reste des déchets ultimes, appelés mâchefers, qui ne peuvent plus être brûlés et doivent donc être enfouis.
Quels sont les prochains objectifs pour INEA en matière de gestion des déchets ?
Karine Dachary. – Notre enjeu désormais est de maintenir le taux d’enfouissement au niveau le plus bas possible.
Nous nous fixons également un deuxième objectif : maximiser le taux de valorisation matière, c’est-à-dire le recyclage. Pour cela, nous devons nous assurer du bon déploiement des filières de recyclage sur nos sites, tout en donnant à nos locataires les moyens de trier encore mieux et davantage leurs déchets, y compris leurs bio-déchets, grâce à la mise en place de composteurs. Cela leur permettra aussi de se conformer à la nouvelle loi AGEC, applicable depuis le 1er juillet 2024.
Cette nouvelle phase nécessitera une collaboration encore plus étroite entre les locataires, les property managers et INEA. Nous devons tous être unis dans cette démarche d’amélioration.