
Économie circulaire : un levier de compétitivité pour les entreprises
L’économie circulaire et son rôle stratégique
Qu’est-ce que l’économie circulaire, et depuis quand ?
Le terme « économie circulaire » a émergé dans les années 1970-1980, bien que ses concepts (recyclage, valorisation des ressources) soient plus anciens. Il est popularisé par des figures comme Kenneth Boulding (« The Economics of the Coming Spaceship Earth ») et Walter Stahel, qui introduisent l’idée d’une économie en boucle.
Dans les années 1990, le terme gagne en visibilité, notamment en Europe, et devient un cadre théorique pour une économie durable. La Fondation Ellen MacArthur, créée en 2010, joue un rôle majeur dans sa vulgarisation.
À partir de 2015, l’économie circulaire est intégrée dans les politiques publiques, notamment en Europe avec le paquet “économie circulaire”, un ensemble de mesures visant à faciliter le passage à une économie plus circulaire. Aujourd’hui, elle est adoptée par les entreprises et les institutions comme un pilier de la transition écologique.
Selon le parlement européen, l’économie circulaire est “ un modèle de production et de consommation qui consiste à partager, réutiliser, réparer, rénover et recycler les produits et les matériaux existants le plus longtemps possible afin qu’ils conservent leur valeur. De cette façon, le cycle de vie des produits est étendu afin de réduire l’utilisation de matières premières et la production de déchets.”
Cette définition force la main à la réduction des déchets. Lorsque malgré tout, le déchet arrive en fin de vie, ses différents composants sont recyclés afin que les ressources restent dans le cycle économique pour être utilisées à nouveau.
Quelles différences avec un modèle linéaire classique ?
Le modèle linéaire traditionnel propose au consommateur le principe du “consommer puis jeter” qui privilégie la quantité à la qualité des matériaux et de l’énergie. A l’inverse de l’économie circulaire, ce modèle intègre l’obsolescence programmée qui, bien que répréhensible (punie en France d’une peine de deux ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende), fait partie du modèle dit classique. A l’inverse de l’économie circulaire, les produits sont conçus pour être rapidement jetés, et incitent les consommateurs au rachat. Ils doivent donc être facilement accessibles et répondre aux critères des tendances du moment.
1. Réduction des coûts grâce à l’optimisation des ressources
En réalisant un état des lieux de sa consommation de ressources et en analysant les données relatives aux dépenses de matières premières et d’énergie, une entreprise peut maximiser et optimiser l’utilisation qu’elle en fait. Réduire sa consommation signifie non seulement utiliser moins, mais aussi dépenser moins. En adoptant le principe de circularité, l’entreprise s’engage dans une démarche qui, en plus d’optimiser ses coûts, contribue également à la durabilité de ses activités et de celles de notre planète.
La démarche de Nexity, société immobilière française, illustre parfaitement l’optimisation des ressources. Le groupe cherche à améliorer son utilisation des ressources primaires, notamment l’eau. Cet engagement est mis en place au travers de plusieurs initiatives :
- La gestion de l’eau en phase de conception.
Nexity prend en compte la gestion de l’eau dès la phase de conception. Ils évaluent les éléments présents sur la parcelle, comme les cours d’eau, et créent des dossiers « loi sur l’eau » pour garantir que les projets n’affectent pas significativement les ressources en eau.
Pour les logements neufs certifiés NF Habitat, Nexity analyse l’imperméabilisation des sols pour trouver des solutions favorisant l’infiltration de l’eau et la maîtrise du ruissellement. Par exemple, des projets pilotes à Montreuil, Asnières, et Saint-Jean de la Ruelle visent à atteindre zéro rejet d’eaux pluviales, intégrant des aménagements paysagers respectant la biodiversité.
- La réduction de la consommation d’eau potable.
Nexity installe des équipements hydro économes (mitigeurs de douche, lavabos thermostatiques) pour maîtriser la consommation d’eau potable. Pendant les chantiers, ils suivent régulièrement la consommation d’eau, séparant les usages du chantier et des cantonnements lorsque cela est possible.
- L’optimisation de l’eau virtuelle.
En utilisant du bois préfabriqué au lieu du béton, Nexity réduit la consommation d’eau en phase chantier, diminuant ainsi l’empreinte eau de leurs constructions. Cette méthode économise environ 25 litres d’eau pour 100 kg de ciment, réduisant le volume total d’eau nécessaire à la production.
Par ses initiatives, Nexity prend en compte l’économie circulaire dans sa stratégie, (en transformant ses dépenses énergétiques en un atout pour mieux maîtriser ses coûts.) Les défis écologiques deviennent des opportunités économiques. Grâce à ces économies, les ressources primaires, en l’occurrence l’eau, sont utilisées de manière plus responsable.
D’autres actions, telles que le recyclage, la réutilisation, et la réparation peuvent permettre des économies sur le coût final lié à la gestion des déchets.
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2. Différenciation par l’innovation
Les opportunités de création de nouveaux produits ou services à partir de matériaux recyclés ou réutilisables.
L’intégration de la circularité pousse les entreprises à innover, stimulant leur compétitivité sur le long terme. Elles se différencient en proposant des produits conçus pour durer, réparables ou fabriqués à partir de matériaux recyclés. Elles répondent ainsi à la demande croissante pour des solutions responsables.
La recherche et le développement sont d’autant plus essentiels pour préserver la planète qu’ils le sont pour perfectionner la technologie d’un produit ou d’un service. Le développement de nouveaux matériaux innovants, ou encore l’éco-conception, ont un impact sur l’ensemble de la chaîne de production, de la fabrication jusqu’à l’élimination finale des déchets.
L’entreprise française Eiffage, groupe de construction et de concessions français, a mis en place plusieurs initiatives en ce sens :
- L’utilisation de matériaux recyclés :
Eiffage Route a expérimenté un enrobé à haute performance environnementale (HPE), composé de 60 % de matériaux recyclés. Ces matériaux comprennent 40 % de vieilles couches de roulement et 20 % de gravillons de béton concassés, dont une partie provient des pistes de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Cet enrobé a été utilisé pour rénover une section de route départementale en Seine-et-Marne.
- L’éco-construction :
En 2023, Eiffage a finalisé les essais techniques de FairFaçade®, un concept innovant de façade éco-conçue développé par Goyer. Ce système de façade réduit la production de déchets et prolonge la durée de vie des façades grâce à la modularité et à la réparabilité de ses composants. Les blocs panneaux de FairFaçade® offrent un bilan carbone réduit de 40 % et des performances thermiques améliorées de 40 %. FairFaçade® utilise des matériaux biosourcés ou recyclés, limitant ainsi le recours aux ressources naturelles épuisables. Elle présente un taux de recyclabilité de 94 %, un indice de réparabilité de 9 sur 10, et permet une réduction de près de 40 % des émissions de CO2, démontrant ainsi l’engagement d’Eiffage en faveur de l’écoconstruction et de la durabilité.
- L’innovation et produits biosourcés :
Depuis près de 20 ans, Eiffage Route développe des enrobés écologiquement performants en recyclant des agrégats d’enrobés, en intégrant des ressources de substitution d’origine végétale, et en abaissant les températures de fabrication. Biophalt® : Labellisé Produit Biosourcé® par Karibati, cet enrobé innovant substitue le bitume d’origine pétrolière par un liant biosourcé issu de coproduits de la sylviculture et de l’industrie papetière. Biophalt® recycle plus de 40 % d’agrégats d’enrobés issus des chaussées existantes et réduit la température d’enrobage, diminuant ainsi la consommation d’énergie et les émissions de CO2 grâce au carbone biogénique contenu dans le liant végétal.
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3. Renforcement de l’image de marque et de la fidélisation client
L’image de marque joue un rôle clé dans la pérennité d’une entreprise. Une image positive renforce sa crédibilité et sa position en tant que gage de qualité, ce qui la rend plus légitime auprès des consommateurs, pour, par exemple, justifier ses prix. Investir dans des initiatives en faveur de l’environnement et du bien-être des employés peut entraîner des coûts initiaux plus élevés, mais les bénéfices à long terme sont significatifs. Ces engagements permettent de gagner la confiance des clients, de renforcer leur fidélité et de bâtir une relation durable avec eux.
L’évolution des attentes des consommateurs : une préférence croissante pour des marques responsables.
Selon une étude menée par l’agence de la Transition écologique (ADEME), “76 % des Français estiment qu’il est nécessaire d’agir pour préserver l’environnement”. Cette tendance, à la hausse depuis plusieurs années, démontre une réelle envie de la part des consommateurs de consommer mieux. Cela est rendu possible en premier lieu grâce à des marques qui se veulent responsables, transparentes et éthiques, en lesquelles les utilisateurs peuvent avoir confiance, sans compromettre leurs propres valeurs et engagements.
Le rôle des certifications et labels environnementaux pour renforcer la confiance des parties prenantes.
Historiquement, la confiance des consommateurs était étroitement liée à la relation personnelle et locale qu’ils entretenaient avec les artisans et commerçants. Acheter un produit signifiait souvent connaître celui qui le fabriquait, l’origine de sa fabrication et ses valeurs. Avec l’arrivée de l’industrialisation et de l’urbanisation, cette relation a commencé à se distendre. L’apparition des marques au 19ème siècle a été une première étape pour substituer cette connaissance par un moyen de reconnaître la qualité et le prestige d’un produit, souvent simplement à travers un nom ou un logo distinctif. Mais l’essor de la consommation de masse au 20ème siècle a peu à peu saturé le marché avec une offre plus abondante.
Edelman Trust Barometer a révélé en 2019 que 56% des consommateurs mondiaux faisaient confiance aux entreprises pour faire ce qui est juste pour la société, soulignant la crise de confiance dans le monde des affaires. Et 68% des français estiment qu’il est épuisant de chercher les “bons produits” et 90% d’entre eux jugent nécessaire de transformer le modèle économique pour mieux intégrer les enjeux de santé et de respect de la planète. Ils réclament un engagement accru des entreprises dans leurs choix de produits et leurs stratégies publicitaires.
Face à ce phénomène, des certifications et labels ont été créés pour rétablir cette confiance, en offrant un gage de qualité vérifiable et transparent. Selon une étude de Nielsen (2015), 66% des consommateurs mondiaux sont prêts à payer davantage pour des produits portant un label environnemental ou social.
Ces certifications ne concernent plus uniquement les produits eux-mêmes, mais s’étendent également à d’autres dimensions telles que l’environnement de travail ou les conditions sociales des producteurs.
Hermès, groupe de luxe français spécialisé dans la maroquinerie, le prêt-à-porter, la parfumerie, l’horlogerie et les arts de la table, incarne cet engagement environnemental et social, tout en entraînant son écosystème. Il s’agit d’un exemple remarquable dans l’univers du luxe.
Leur engagement va au-delà de leurs propres employés puisque fin 2023, 74 % de leurs fournisseurs de maroquinerie étaient certifiés par le Leather Working Group ( avec pour objectif d’atteindre les 100%).
Créée en 2005 par divers acteurs de l’industrie du cuir, cette organisation à but non lucratif, le Leather Working Group, vise à renforcer la transparence sur les enjeux environnementaux et sociaux à travers la mise en place d’un protocole d’audit rigoureux. Cette norme couvre des aspects essentiels tels que la lutte contre la déforestation, la gestion de la pollution, la santé et la sécurité des travailleurs, la conformité sociale et la traçabilité des matières premières.
Leurs fameux sacs oranges reconnaissables de tous sont certifiés FSC. Le carton des emblématiques boîtes orange est composé à 100 % de matière recyclée et leurs sacs sont composés de 40 % de matières recyclées (hormis les anses, recyclables).
Pour un fabricant, comme Hermès, obtenir des certifications, comme celle du Leather Working Group est bien plus qu’un simple label : c’est l’assurance de démontrer à ses clients son engagement envers des pratiques respectueuses de l’environnement et des droits humains. Cette démarche renforce l’image de marque, garantit la qualité des processus de fabrication, et favorise un environnement de travail sain et éthique. Elle contribue également à créer un écosystème vertueux, où les fabricants doivent répondre à des exigences strictes pour collaborer avec une maison prestigieuse comme Hermès.
Retrouvez d’autres mesures mises en place par ce groupe dans notre livre blanc : “Panorama de l’économie circulaire 2024”
4. Opportunités de croissance et nouveaux modèles économiques
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Passage de la vente de produits à des modèles basés sur l’usage (économie de la fonctionnalité).
Traditionnellement, les entreprises vendent des produits physiques que les clients achètent, possèdent, et utilisent. Le modèle basé sur l’usage, lui, ne repose pas sur une logique de propriété.
Dans un modèle basé sur l’usage, l’entreprise ne vend plus le produit, mais propose une solution ou une performance liée à l’usage de ce produit. Cela fait partie de ce qu’on appelle l’économie de la fonctionnalité, où le client paie pour le service que le produit fournit, plutôt que pour le produit lui-même.
Plusieurs avantages se distinguent :
- Pour le client : Flexibilité accrue, paiement proportionnel à l’utilisation réelle, moins de responsabilités liées à la maintenance ou à l’obsolescence.
- Pour l’entreprise : Revenus récurrents, meilleure gestion du cycle de vie des produits (entretien, récupération, réutilisation).
- Pour l’environnement : Favorise une utilisation plus durable des ressources en incitant à produire des biens durables, réparables et optimisés pour une économie circulaire.
En résumé, ce modèle valorise l’expérience et le résultat fourni par un produit plutôt que le produit lui-même.
Dans le cadre de l’économie circulaire, cela permet plusieurs résultats :
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- L’optimisation de l’usage des ressources : Au lieu de multiplier la production et la consommation de biens qui finissent souvent sous-utilisés ou gaspillés, ce modèle encourage une utilisation plus rationnelle des ressources.
- La prolongation de la durée de vie des produits : Dans l’économie de la fonctionnalité, l’entreprise reste propriétaire des biens, ce qui l’incite à produire des équipements durables et réparables et à assurer la maintenance pour maximiser leur durée de vie. Cela contraste avec le modèle traditionnel où des produits conçus pour être remplacés rapidement alimentent un modèle linéaire (« produire, consommer, jeter »).
- Le réemploi et la revalorisation : Quand le produit arrive en fin de vie, l’entreprise peut soit récupérer le bien pour le réemployer, le réparer ou le recycler ou valoriser les composants pour les intégrer dans de nouveaux cycles de production. Cela contribue à fermer le cycle des ressources, en réduisant les déchets et en favorisant le réemploi.
- Un changement de vision : Cette approche pousse les utilisateurs à repenser leur rapport aux biens. Ils privilégient l’accès à une fonctionnalité, sans accumuler des biens matériels. Cela favorise un comportement plus responsable, aligné avec les principes de l’économie circulaire.
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Développement de marchés secondaires pour les matériaux et produits reconditionnés.
L’économie de partage, comme les services collaboratifs et les plateformes circulaires créent de nouvelles sources de revenus. Des partenariats stratégiques peuvent encourager la circularité avec des collaborations entre entreprises pour mutualiser les ressources, optimiser les flux et développer des projets communs.
Le groupe ADP (Aéroports de Paris) a mis en place une marketplace mondiale intra-entreprises afin de réemployer ses équipements aéroportuaires. Tous les équipements proposés, tels que les systèmes d’enregistrement et les passerelles d’embarquement, sont entièrement reconditionnés par l’industriel et certifiés par Apave Certification. Cette initiative permet aux aéroports de vendre et d’acheter des équipements reconditionnés, favorisant ainsi le réemploi et la durabilité.
5. Anticipation des réglementations et réduction des risques
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Les exigences croissantes en matière de conformité environnementale (ex : directive européenne sur l’économie circulaire).
Chaque année, les législations environnementales se renforcent pour accompagner la transition vers une économie plus durable. Ces évolutions transforment progressivement le paysage réglementaire pour toutes les entreprises, petites et grandes.
Les directives européennes sur l’économie circulaire comme par exemple la CSRD, ont pour objectif de réduire les déchets, d’optimiser l’utilisation des ressources, et d’encourager des modèles économiques circulaires (réparation, réemploi, recyclage). Les entreprises sont progressivement obligées d’intégrer ces principes dans leurs chaînes d’approvisionnement et leurs opérations.
Retrouvez notre article dédié à la CSRD ici.
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Comment une démarche proactive réduit les risques légaux et financiers ?
En respectant les nouvelles réglementations sur la gestion des déchets, les entreprises évitent des sanctions coûteuses, tout du moins elles réduisent les risques. Les entreprises qui adoptent tôt des pratiques circulaires peuvent s’adapter plus rapidement aux futures obligations légales et aux attentes des investisseurs. Elles ont une avance stratégique pouvant être significative.
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Avantages concurrentiels pour les entreprises anticipant les réglementations.
Les entreprises qui anticipent les réglementations environnementales se dotent d’un avantage concurrentiel stratégique : elles réduisent le risque de non-conformité tout en positionnant leur marque comme un acteur engagé et responsable. En adoptant dès maintenant des pratiques durables, elles optimisent leurs coûts à long terme (réduction des déchets, économies d’énergie) et attirent des investisseurs et clients sensibles aux critères ESG. De plus, elles se préparent à répondre aux exigences des chaînes d’approvisionnement, renforçant ainsi leur attractivité commerciale face à des concurrents moins proactifs.
La démarche de Fnac/ Darty
Le groupe Fnac/ Darty, entreprise française spécialisée dans la distribution de matériel électroménager, électronique et de produits culturels, s’implique dans l’élaboration des lois européennes. Il participe activement aux consultations et auditions organisées par les pouvoirs publics concernant l’extension du champ d’intervention du fonds de réparation créé par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC). Le groupe contribue également aux consultations publiques européennes, notamment sur la directive droit à la réparation, et collabore avec le ministère de la transition écologique sur la création de l’indice de durabilité.
C’est ainsi que, depuis plusieurs années, ils se positionnent sur la réparation et le reconditionnement des produits.
En anticipant les réglementations et en adoptant dès maintenant des pratiques circulaires, les entreprises se dotent d’un avantage concurrentiel précieux tout en contribuant à la transition écologique. L’économie circulaire transforme les défis environnementaux en opportunités durables, et les entreprises qui sauront s’y engager dès aujourd’hui seront les leaders de demain dans le domaine.
Conclusion : Un impératif stratégique pour l’avenir
Sur le plan économique, l’économie circulaire permet de réduire les coûts, de stimuler l’innovation et de saisir de nouvelles opportunités de croissance, notamment grâce à l’optimisation des ressources ou au travers des modèles basés sur l’usage ou les marchés secondaires. Sur le plan environnemental, elle favorise la préservation des ressources naturelles, la diminution des émissions de CO₂, finalement, elle soutient une meilleure gestion de notre planète, la Terre. Enfin, sur le plan social, elle renforce la fidélité des clients, améliore l’image de marque et prépare les entreprises à répondre aux attentes croissantes des parties prenantes en matière de responsabilité.
L’économie circulaire ne se limite pas à une démarche éthique ; elle est également un levier stratégique pour renforcer la compétitivité. Ce modèle, fondé entre autres sur l’optimisation des ressources, l’innovation, et la réduction des déchets, offre des bénéfices multiples. Chaque initiative permet de créer des synergies entre rentabilité et durabilité, prouvant que ces deux notions ne sont pas incompatibles. Pour les entreprises, il s’agit non seulement d’une réponse aux enjeux environnementaux, mais aussi d’une stratégie d’avenir capable d’assurer leur pérennité face aux attentes croissantes des parties prenantes.
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Ensemble, bâtissons un modèle économique plus durable et responsable.
Sources :
- Panorama de l’économie circulaire 2024, Urbyn
- Une brève histoire de l’économie circulaire, Musée national suisse
- L’économie circulaire, Ministères Aménagement du territoire transition écologique
- Paquet «économie circulaire»: questions et réponses, Commission européenne
- Économie circulaire : définition, importance et bénéfices, Parlement Européen
- LOI n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte (1), Legifrance
- Enquête ADEME : les Français sur le chemin d’une consommation plus durable ?
- Utilisation efficace des ressources et économie circulaire, Parlement Européen
- 2019 Edelman Trust Barometer, Edelman
- La consommation responsable survit à l’inflation, Citeo
- Document d’enregistrement universel 2022 Extrait RSE déclaration de performance extra financière (DPEF), Hermes
