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La gestion des déchets pour votre activité de santé

11 juin 2025

Que faire des déchets médicaux ? Comprendre et gérer les DASRI

Dans les établissements de santé, la gestion des déchets ne se limite pas à une question logistique : elle est directement liée à la sécurité des patients, à la protection de l’environnement et à la conformité réglementaire. Parmi ces déchets, les DASRI (déchets d’activités de soins à risques infectieux) font l’objet d’une attention particulière. Comment les trier, les traiter, les valoriser ? Voici les clés pour une gestion responsable et sécurisée.

Déchets médicaux : quels risques pour la santé et l’environnement ?

Les déchets issus d’activités de soins peuvent présenter plusieurs types de risques :

  • Risques infectieux : liés aux objets coupants ou souillés (seringues, aiguilles, poches de sang, etc.). Ils représentent un danger direct pour les soignants et le personnel de collecte.

  • Risques toxiques : certains équipements médicaux contiennent des substances dangereuses, comme le mercure (présent dans certains thermomètres ou tensiomètres), dont l’évaporation peut provoquer des intoxications graves.

👉 Une gestion rigoureuse est donc essentielle pour limiter les expositions et sécuriser l’environnement de soin.

L’impact environnemental de l’incinération des DASRI

En France, la majorité des déchets médicaux à risques est encore incinérée. Ce traitement, s’il est efficace pour neutraliser les agents infectieux, génère toutefois des émissions polluantes (dioxines, métaux lourds, particules fines) qui persistent dans l’environnement et remontent la chaîne alimentaire.

Certaines substances comme le mercure peuvent ainsi se retrouver dans les eaux de surface ou l’air, accentuant la pollution atmosphérique liée aux établissements de santé.

Réduire à la source : une priorité

Avant de penser traitement, il est crucial d’agir en amont, en réduisant la quantité de déchets générés. Cela passe par :

  • Le choix de produits moins emballés, réutilisables ou consignés

  • Le recours à du matériel sans PVC ou sans mercure

  • L’adoption de produits d’entretien écologiques et non toxiques

  • Une meilleure gestion des stocks, notamment pour éviter la péremption des médicaments

🎯 Former le personnel aux bons gestes et à la réduction du gaspillage est aussi un levier puissant pour limiter les déchets à la source.

Tri, collecte, traitement : que mettre en place ?

Une gestion efficace repose sur trois étapes clés :

1. Le tri à la source

Le tri doit être effectué au plus près du lieu de production, selon des protocoles clairs et avec un équipement adapté (bacs différenciés, codes couleur, pictogrammes).

  • Déchets recyclables : papiers, cartons, plastiques, piles, métaux, verre

  • Déchets organiques : déchets alimentaires, végétaux, certains emballages compostables

  • Déchets à risque : collectés dans des contenants spécifiques sécurisés, hermétiques et résistants

2. La collecte réglementée

Les déchets médicaux ne peuvent pas être collectés comme des déchets classiques. Leur transport et leur stockage doivent répondre à des critères stricts, notamment l’interdiction de les stocker dans des zones accessibles au public.

3. Le traitement adapté

L’incinération reste majoritaire, mais des alternatives se développent :

  • Stérilisation à la vapeur

  • Désinfection par micro-ondes, suivie de broyage

Ces procédés permettent de déclasser certains déchets après traitement et de les intégrer dans les filières classiques de recyclage, y compris pour les déchets tranchants ou plastiques désinfectés.

Quel rôle pour les éco-organismes ?

Certaines filières sont encadrées par des éco-organismes agréés, comme :

  • CYCLAMED : valorisation des médicaments non utilisés

  • DASTRI : collecte des déchets à risque infectieux issus de l’automédication

Ils permettent une prise en charge spécifique et traçable de certains types de déchets, en lien direct avec la mission de santé publique.

Qui est concerné ?

Tous les établissements de soins ou de diagnostic :

  • Cabinets médicaux et dentaires

  • Cliniques, hôpitaux, centres vétérinaires

  • Laboratoires d’analyses

  • Structures médico-sociales

Chaque producteur est responsable de ses déchets et doit veiller à leur gestion conforme, sous peine de sanctions.

Urbyn vous accompagne de A à Z

Urbyn propose une solution complète pour la gestion des déchets médicaux :

  • Mise en place d’un système de tri et de collecte adapté

  • Réseau de collecteurs professionnels certifiés

  • Pilotage de la traçabilité (conformité réglementaire)

  • Optimisation des coûts et valorisation des flux

🎯 Vous êtes un établissement de santé et souhaitez gagner en sérénité sur ce sujet ? Confiez-nous votre gestion des déchets médicaux, pour plus de sécurité et d’efficacité.

➤ Quels déchets sont considérés comme DASRI ?
Les DASRI (Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux) regroupent les objets piquants, coupants ou tranchants (seringues, aiguilles, cathéters…), les déchets anatomiques, les poches de sang, ainsi que tout déchet souillé susceptible de transmettre une infection. Ils nécessitent un conditionnement spécifique et une filière de traitement adaptée.
➤ Qui est responsable de la gestion des déchets médicaux dans un établissement ?
Le producteur des déchets est responsable de leur gestion, c’est-à-dire l’établissement dans lequel ils sont générés (cabinet médical, clinique, hôpital, etc.). Il doit veiller au tri, au conditionnement, à la traçabilité et à l’élimination de ses déchets selon la réglementation en vigueur.
➤ Quels sont les risques environnementaux liés à l’incinération des déchets médicaux ?
L’incinération des DASRI peut émettre des polluants persistants (dioxines, métaux lourds…) dans l’air et l’environnement. Ces substances s’accumulent dans la chaîne alimentaire et peuvent contribuer à la pollution des eaux et de l’air. D’autres méthodes, comme la stérilisation, permettent de limiter ces impacts.
➤ Quels éco-organismes interviennent dans le secteur de la santé ?
Deux éco-organismes majeurs interviennent : DASTRI, pour la collecte des déchets à risque issus de l’automédication (ex : aiguilles à domicile), et CYCLAMED, pour les médicaments non utilisés. Ils assurent une prise en charge sécurisée et une valorisation conforme à la réglementation.
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